Avec 150 millions de vues quotidiennes en seulement 5 mois, Instagram Stories n’a jamais été aussi puissant. À mesure que ce format prend de l’ampleur, Instagram profite de sa portée impressionnante pour permettre aux marques d’insérer des publicités entre les stories.
Ces publicités en plein écran (mais que l’on peut « switcher ») sont actuellement testées avec plus de 30 partenaires dont Capital One, General Motors, Buick, Nike, Yoox, Netflix et Shieshido entre autres.
Instagram est confronté a un gros problème publicitaire, dû en grande partie au fait que les célébrités et les personnalités publiques n’identifient pas leurs posts promotionnels en tant que tels. Du coup, le fait que les vidéos promotionnelles dans les Stories portent une mention spécifique semble être un pas dans la bonne direction. Toutefois, les Stories brandées peuvent être qualifiées à juste titre d’annonces publicitaires.
Instagram affirme que 70% des ces 600 millions d’utilisateurs suivent une entreprise et que 1/3 des stories les plus vues sont faites par des entreprises. Le réseau social révèle également que 70% des stories sont vues avec du son. Dans l’ensemble, les statistiques montrent que les Stories sont mûres pour les formats publicitaires, avec des marques comme l’enseigne de mode Mulburry qui bénéfice déjà d’une augmentation de l’engagement sur son site internet grâce aux liens que l’on peut inclure dans les Stories.
Pour aider les entreprises à analyser leur influence sur Instagram, l’application de partage de photos lance également un volet statistiques pour les Stories qui comprend le reach, les impressions, des réponses et le nombre de fois où une personne passe à une autre Story. Cette fonctionnalité fait partie des outils disponibles pour les profils professionnels Instagram.
La stratégie publicitaire d’Instagram s’inscrit dans les pas de Facebook. Le réseau social au logo bleu a annoncé il y a peu de temps son intention de tester des publicités « mid-roll », au milieu des vidéos (article à venir sur ce sujet… Stay tuned 😉). Cette évolution est vue comme un moyen pour Facebook (et ses annonceurs) de faire des vidéos une nouvelle source de revenus. Une forme de contenu dont Facebook affirme qu’elle représentera 70% de son trafic d’ici 2021.
Les utilisateurs, inquiets que ce changement affecte leur expérience sur Facebook et Instagram, doivent garder en tête que les annonces « pré-roll » et mid-roll » (au début ou au milieu du contenu) sont omniprésentes. Twitter et YouTube les utilisent déjà et Snapchat a introduit l’année dernière dans les Stories, des ads que l’on peut passer.
Instagram n’a pas précisé ses objectifs financiers avec ce contenu promotionnel, bien que Facebook soit censé conserver 45% des revenus publicitaires (YouTube propose le même ratio).
Néanmoins, bonne nouvelle pour Instagram : s’inspirer d’une bonne pratique d’un concurrent s’est avéré payant. Malgré le fait que ce format soit directement et très largement inspiré de celui de Snapchat, il a véritablement décollé. Depuis octobre, Stories a engrangé 50 millions de vues quotidiennes supplémentaires, et l’engagement est toujours plus stimulé – Instagram affirme que 1 Story sur 5 reçoit un message privé de ses utilisateurs.
Article traduit depuis Digital Trends